Les démonstrateurs

Le moth


L'histoire


Le plus petit des voiliers qui volent et le seul à voler à toutes les allures. Ce papillon (moth en Anglais) de carbone de 35kg est une série internationale de niveau olympique qui fascine tout le monde. Il dispose notamment d’un système ingénieux d’autorégulation mécanique instantanée du vol, qui en fait une référence en terme de foiling.




Le collectif moth


Dans le cadre de sa stratégie communication et de développement, SEAIR, en liaison avec l’ENVSN, met en place un collectif sportif sur Moth à foil. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de formation et de promotion du support en France.

En plus, la constitution d'une équipe compétition a pour objectif d'aider les coureurs à progresser dans la pratique compétitive sur Moth à foil. Le recrutement se faisant sur le niveau sportif, mais aussi l'implication et les échanges au sein du collectif.

Actuellement, les membres du collectif sont :

Nicolas Andrieu - Bertrand Castelnerac - Hugo Feydit - Corentin Horeau - Benoit Marie - Anthony Rezzoug - Julien VILLION

Pour nous rejoindre


Les offres SEAir

Le cale à mords

Accessoire de réglage




Marre de passer des quarts d'heures à régler vos foils?! Prenez 10 secondes avec notre Cale à mords et votre smartphone...

Le cale à mords géant s'accroche aux foils pour les faire accélérer et non pas ralentir, comme ce fut le cas pour l'un de nos marins célèbres. Adapté au profil du foil en question, ses pinces viennent mordre votre téléphone sur lequel une application niveau à bulle est active, pour avoir l’angle exact. Appli suggérée : Niveau iHandy Gratuit de iHandy Ltd (précis à 0,1° et dispo sur iPhone et Android).

Procédure d’utilisation du Calamord géant:
1. Retourner le bateau et enfiler les foils
2. Caler la coque à l’envers, à l’horizontal : 0,0°
3. Glisser le calamord sur le côté tribord du profil
4. Lire la mesure sur le téléphone


Profils disponibles pour Moths Mach2 :
-Foil principal Early Lift
-Foil principal Standard (Large)
-Safran Standard (Large)
-Safran Anhedral (médium)

Protégé par dépôt de Brevet. Reproduction interdite




La bôme est le centre névralgique des efforts sur le Moth, on entend souvent à tort : « c’est un petit bateau, il n’y a pas d’efforts ». Ce qui est faux, on sait qu’il y a plus d’une tonne dans la bôme, contre environ 100kg d’ensemble bateau / skipper.

Cette pièce très particulière est aussi par conséquent un centre majeur de performance en Moth pour 3 raisons majeures :
-Le profil courbe permet de basculer le mât plus en arrière : ce qu’on appelle mettre de la quête. La limite étant la possibilité du skipper de passer sous la bôme pour passer d’un bord sur l’autre.
-Cette quête permettant d’abord d’aller plus vite dans de nombreux cas : le centre de poussée est plus bas et plus reculé, plus proche du centre gravité, et le profil aéro général est aussi plus favorable à la vitesse.
-Un centre de poussée dynamique plus en arrière, revient à cabrer le bateau, donc à ajouter de l’incidence aux foils, donc de la trainée. Plus de quête permet donc de braquer moins les foils pour une portance relativement proche.

La bôme

tube haute précision






Le V6R

Appendices




En Moth, le foil arrière est majoritairement un stabilisateur. Selon sa taille, il aide au décollage de l’arrière du bateau à basse vitesse, mais créé trop de traînée dès que le bateau va vite. En général, on lui demande de porter au près, environ 10 à 20 % du poids total du bateau + skipper, alors qu’au portant on cherche à réduire cette portance pour éviter l’enfournement. Un petit foil est donc bien plus rapide qu’un grand, ce qui est une généralité. Avec un foil de ce type, le bateau aura tendance à décoller cabré, puis à se remettre dans ses lignes une fois que le bateau accélère.

Le V6R à ici les particularités suivantes :
- Profil symétrique type Matthias Renken, revu par Benoit Marie et Marc Mennec.
- Profil horizontal (non anhedral), fin et étroit, avec un maximum d’envergure.

Pour bien régler le V6R à 2° d’incidence comme angle de référence, il faut un Calamord !



Le tunning guide




Le Moth International Tunning Guide fait partie des documents incontournables pour tous les Mothards. Édité en anglais par Norh Sail One Design, SEAir a eu l'autorisation pour en faire la traduction et le propose à tous, désormais traduit en français.Le document complet en pdf est à télécharger ici

Le mini


L'histoire


L’histoire du bateau : le Mini 6,50, c’est l’histoire de la Mini Transat. Elle a vu passer tout type de représentant de notre société : débutant, jeunes talent, professionnel, chômeur, retraité, avocat, médecin, ouvrier, prêtre, handicapé, technicien surdoué ou bricolo du dimanche… A priori tout le monde, avec l’abondance d’histoires incroyables on entre dans la mythologie.

Tout ça pour vivre les meilleurs comme les pires moments de sa vie. Au mieux, l’exercice consiste à conduire une machine à eau et a vent comme une moto de cross pendant plusieurs jours non-stop. Le skipper se fait prisonnier volontaire, seul à bord, isolé dans le grand désert océanique ou il ne semble rien n’y avoir à regarder ni personne à qui parler. Après des jours et des semaines sans contact avec âme qui vive, l’homme moderne redevient Neandertal, il écoute la météo qui grésille comme un merveilleux cadeau de Noël, dessine la carte isobarique aux crayons de couleur comme un gamin, se laisse porter sur ses propres champs d’alizés.

Le mini a fait des générations de maniacos des nombres à 3 chiffres, dans lesquels ils voient à chaque fois le bateau qui va avec. Maintenant que les minis s‘apprêtent à dépasser le nombre 1 000, une quatrième dimension s’ouvre.




Le Magnum 747




Le bateau n’est plus un bouchon de liège posé sur l’eau, c’est un galet lancé. Un engin à propulsion humaine qui défie la gravité. En se dissociant progressivement de l’eau, on engendre de nouvelles boucles d’énergie. La forme d’étrave magnum est aussi celle du galet bien habitué aux chocs de toutes parts. Au lieu de fendre la vague avec l’étrave classique, l’étrave galet rebondis sur sa crête et ne décélère pas. La facilité commune des prototypes 6,50 à se cabrer sur la quille pendulée, démontre déjà qu’il est possible de voler sur ces engins. Grâce aux foils, créer de la puissance dite de redressement n’est plus un problème, mais l’exploiter en est un majeur. Le vent souffle dans la voile, qui pousse sur la coque en appuie sur l’eau et que le foil empêche de s’enfoncer. Le vent appuie alors encore plus dans la voile, en réponse le foil lève la coque et l’eau la retient encore moins. Le vent souffle encore plus fort et "refusant", la boucle continue à s’auto alimenter à mesure que la vitesse des écoulements augmente. Sachant que l’énergie développée par la vitesse, est au carré de la masse, le potentiel de réserve est immense.




Extrait du programme « 747 Jumbo Jet »


• Novembre 2016 / Février 2017 : premiers essais et démonstration du prototype et des modèles de systèmes et sous-systèmes en conditions de navigation. Améliorations des systèmes.

• Mars / juin 2017 : démonstrations en conditions optimum de navigation et mise en semi symétrie du navire, V1 à bâbord, V2 à tribord.

• Juillet / Novembre 2017 : systèmes achevés et qualifiés par des tests, démonstrations, records sur 24h effectués.

Le bateau sera visible à La Cité de la voile Eric Tabarly

Les autres



Une conviction de SEAir est que tout ce qui flotte est concerné par le foil pour améliorer ses performances ou son confort, en vol ou non. D’autres projets encore confidentiels sont à venir…